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mardi 25 septembre 2007

L'immigration : quelle solution ?

L'immigration, voila un mot qui fait grand bruit, depuis plusieurs jours, certes, mais depuis plusieurs années aussi ! Aujourd'hui, on apprend par les informations qu'une jeune chinoise, qui s'était défenestrée pour échapper aux policiers qui sonnaient à sa porte, est morte. La semaine dernière, c'était le mail envoyé aux écoles d'un département français et qui demandait aux directeurs d'établissement de signaler les élèves en situation irrégulière qui avait fait grand bruit ... Est-ce bien là la sacro-sainte solution que l'on nous promet depuis des années pour régler le "problème" de l'immigration ? Et déja, l'immigration est-elle un problème ?

Deux écoles s'affrontent la dessus : les humanistes et les économistes. Place tout d'abord aux humanistes ... Que disent ces derniers ? C'est simple : les immigrés qui arrivent en France ne quittent pas leur pays par plaisir, ils le quittent par nécessité. Pour avoir un travail, un logement, pour fuir une guerre, ou la misère, les raisons ne manquent pas. Est-il alors logique d'empêcher ces gens de venir dans notre pays ? Après tout, ils ne recherchent pas plus que nous, ils veulent juste ... Vivre. Avoir une chance. Ayant la chance de vivre en France, je n'ai pas connu de problèmes tels que la famine, les massacres de populations, ou encore le chômage à outrance, mais pour autant, je ne peux pas occulter le fait qu'ils existent ailleurs. Du point de vue humain, il est donc inenvisageable de "contrôler" l'immigration, pour la simple et bonne raison qu'il est inhumain de repousser des gens qui demandent juste qu'on les aide ...

L'école des économistes réagit bien autrement, sans pour autant avoir tort. Faut-il accepter que des étrangers arrivent en France, profitent des recettes d'un Etat déja bien fragile financièrement ? Chômage, pauvreté, ce sont des réalités en France ; certes, ces réalités sont moindres, comparées à celles d'autres pays, mais elles existent pourtant bien chez nous. Est-il logique d'aider les autres pays, alors qu'à l'intérieur même du nôtre on ne parvient pas à endiguer les problèmes que l'on va combattre chez nos voisins ? Une vision bien égoïste, certes, de la chose : s'occuper de soi avant de s'occuper des autres, mais ... Est-ce pour autant une mauvaise chose ? Nous sommes bien, au chaud, relativement bien nourri pour la majorité ... Vaut-il mieux baisser notre niveau de vie pour en faire profiter les autres ? Un humaniste dirait oui, mais pas un économiste, car c'est logiquement qu'il objecterait qu'en économie, il faut d'abord penser à sauver quelqu'un avant d'essayer de sauver tout le monde. Plutôt que tout le monde soit dans une situation de niveau vie moyen-bas, il vaut mieux qu'il y en aie qui possèdent un niveau de vie élevé et d'autres un niveau de vie bas, un peu à la manière d'une entreprise : "Nous, on réussit, mais on ne va pas donner ce qu'on a aux autres, il nous faut déja assurer notre pérennité" ...

Deux écoles, deux théories contradictoires, et ... Où est la solution ? Personnellement, je n'en sait fichtre rien, je pense pour ma part qu'il n'existe pas de solution qui puisse convenir à tous. En effet, égoïste que je suis, je ne souhaite pas baisser mon niveau de vie ; pour autant, je ne veut pas empêcher tous ces gens, toutes ces vies de connaîtres les joies et, finalement, les "privilèges" qu'apportent la vie dans un pays développé comme la France. Certains appelleraient ça un refus de prendre position, mais pour moi, c'est juste un refus de prendre part à une mauvaise décision, puisqu'aucune ne sera bonne ... La question doit être posée : faut-il s'occuper des chiffres, ou des gens ?

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