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mardi 25 septembre 2007

La gestion du stress par la relativité

Bon, aujourd'hui, 25 septembre de l'an de grâce 2007, j'ai à présenter un exposé en anglais. Chaud, chaud, chaud ... Gérer le stress, c'est pas facile quand on a horreur de parler en public !!! Surtout dans une langue étrangère, c'est plus complexe encore ! Et, pour ne rien arranger, il est bien évidemment interdit de relire son papier ... Et comment faire pour se retrouver dans les notes quand on ne regarde pas sa feuille ? On cherche le mot qui nous manque, on sait qu'il est sur la page, mais on n'arrive bien évidemment pas à le retrouver ...

Pour éviter ça, j'applique désormais un peu de philosophie relativiste à ma vie. Vous allez me dire : "Mais qu'est-ce donc que cela, messire ?"

Une vois s'élève dans la salle :
- Mais qu'est-ce donc que cela, messire ?

Soit, j'accepte de répondre à votre requête ... Une philosophie relativiste, c'est quelque chose de très simple à comprendre, et pourtant très complexe à mettre en oeuvre. Dans les grandes lignes, c'est un peu égal à : je me fous de tout. En profondeur, c'est quelque peu différent (oui, quand même !), et c'est surtout un formidable moyen de gérer la pression, mais encore trop méconnu.

En effet, lorsque se présente une situation complexe, il suffit de se rappeler sa position pour ne plus avoir de stress : si on connaît sa position, alors on se rend compte qu'il n'y a aucune raison de paniquer.

Une seconde voix s'élève dans la salle :
- Mais c'est quoi notre "position" ?

La position ? Ola, cher ami, laissez-moi expliciter quelque peu mon propos !!! Notre position ... Hum ... Eh bien c'est simple. Moi, Richard, je suis là, prêt à faire mon exposé, les jambes en coton, la gorge sèche, l'estomac noué ... Bref, je ne suis pas bien. Il faut que je me rappelle ma position : qui suis-je, que suis-je parmi les autres ? En se posant sa question, on ouvre la porte à une réalité qui, bien que peu attrayante, nous permet de relativiser notre place : je ne suis qu'un Homme, un parmi les 16 de cette classe, ce qui veut sire qu'il y a ici 15 autres vie, 15 autres types de problèmes, 15 autres façons de penser. Ces 15 autres, eux-même, ne sont rien face aux centaines d'autres qui arpentent les environs de la fac, qui ne sont d'ailleurs pas plus important si on les compare à la ville, puis au pays, puis au continent, puis à la planète entière !

Et la planète, où est la planète ? Dans le système solaire, oui, qui se trouve dans une galaxie, oui, qui se trouve elle-même dans l'Univers, oui ... Et ? Où se situe l'Univers ? Arf, une grande question à laquelle on n'a pas de réponse. Pourquoi pousser l'analyse aussi loin ? Pour une raison simple : finalement, dans l'Univers, dans notre galaxie, dans notre système solaire, sur notre planète, en Europe, en France, sur Alençon, dans la salle B002 de l'IUT, il y a une personne (moi) qui ai un problème ... N'est-ce pas finalement dérisoire ? Il faut remettre les choses à leur place : pourquoi se sentir mal, puisque de toute façon, on n'est pas grand chose si on y réfléchit.

Donc voilà, en jouant le jeu, et en se posant réellement les questions, en cherchant réellement des réponses quand à la place que nous occupons dans l'Univers, on peut arriver à maîtriser son stress, tout simplement en relativisant la portée de nos problèmes. Une méthode comme une autre d'être détendu à l'approche d'un simple exposé d'anglais ...


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